« Les institutions sont violentes parce qu’elles génèrent des conflits entre adultes qui se répercutent sur la relation entre les adultes et les enfants et finissent par la dominer.
Plus il y a des conflits entre les adultes d’un service, plus les enfants sont négligés voire maltraités.
A un tel point que D. ANZIEU pense que l’énergie dépensée pour qu’une institution se maintienne est supérieure à celle directement dépensée pour sa tâche, ce qui est un comble… »
Catherine MARNEFFE.
Malaise dans la protection de l’enfance : la violence des intervenants.
YAPAKA.
« L’art de l’ordinaire » est composé de tous ces petits dons de riens qui ne s’apprennent pas dans les manuels.
Il est formé de centaines de dispositions qui ne s’acquièrent que par l’attention têtue à autrui, la capacité à pouvoir et vouloir rencontrer autrui, le désir d’offrir des brides de soi tout en ayant conscience de notre rôle et fonction professionnelle.
Au quotidien, nous réalisons ces petites choses qui nous semblent rien mais qui favorisent (ou non en leurs absences) des événements, des décisions, des souvenirs possibles pour la personne.
David PUAUD.
YAPAKA.
« Enfin particulièrement en milieu ouvert, l’éducateur est un hyper spécialiste, une sorte de couteau suisse de l’accompagnement qui s’éprouve par une série de petites actions précises et de réglages fins, une sorte de faire avec multiple tant sur le plan individuel (le jeune) que son environnement (sa famille, son école, son quartier).
Dans la mesure où l’inadaptation n’est pas un phénomène à cause unique et s’illustre de diverses façons, alors c’est diversement qu’il faut agir. »
Véronique le Goaziou
« La violence des jeunes: punir ou éduquer? »
YAPAKA.
« L’éducateur perçoit toutes les facettes du jeune et n’en récuse aucune à priori, mais il travaille à partir de celle qui lui semble la plus appropriée au moment où il intervient: le jeune en famille, à l’école ou dans son quartier, le jeune en recherche d’une formation ou d’un emploi, le jeune dans son rapport au corps, dans ses activités de loisirs, dans une forme ou une autre de recherche personnelle, etc.
Partant de tel ou tel fil, l’éducateur déroule et dénoue peu à peu les autres fils pour progressivement combler les manques ou lever les obstacles qui conduisent au redressement et au bien-être de ses publics. »
La violence des jeunes: punir ou éduquer?
Véronique le GOAZIOU
YAPAKA.